A la fin de l’été, sur un forum de pêcheurs aujourd’hui disparu, j’avais lancé l’idée de coller nos pseudos à l’arrière de nos floats-tubes pour se reconnaitre quand on se croise sur les rivières. Pêchant le plus souvent seul, cela aurait permis de rencontrer de visu les autres pêcheurs croisés ici et là sur internet. De cette idée a surgit une autre idée, faire une sortie tous ensemble sur ce magnifique lac du Salagou ( Hérault ). Une dizaines de « floateurs » sont donc venu un beau matin du mois d’aout, gonfler leurs floats sur les berges du lac, au petit matin. Peu d’entre eux se connaissaient déjà, et la journée s’annonçait riche en discussions.
Je connaissait déjà le lac car ma famille est originaire de Bédarieux à quelques kilomètres de là, mais je ne l’avais jamais pêché. Le cadre est absolument magnifique, ses eaux bleues contrastent avec la pierre rouge des bordures parsemées d’arbustes et de roseaux.
Après quelques présentations et échanges sur le matériel, la petite flotille s’éparpille sur le lac et quelques poissons commencent a être pris ( et relâchés bien sur ). Je me retrouve par hasard à coté d’un autre pêcheur avec qui je sympathise assez vite et nous pêchons les bordures ensemble en alternant nos leurres.
Autant quand on pèche du bord , on a tendance a considérer l’ « autre » pêcheur comme un concurrent, voire un ennemi, autant la pêche en float-tube est typiquement une pêche a pratiquer en groupe. La prospection à deux permet de balayer la couche d’eau de façon efficace, leurre de surface pour moi, et crank pour mon partenaire du jour.
Le vent se lève un peu avant midi et nous balaye littéralement vers l’autre berge comme c’est souvent le cas sur le salagou, et nous rentrons péniblement déjeuner aux voitures. Le vent à eu raison du reste de la flottille qui se retrouve a déjeuner dans une crique.
Changement de secteur l’après-midi, mais le vent est fort. Je me retrouve cette fois accompagné d’un autre pêcheur tout aussi sympathique, mais le vent extrêmement pénible nous empêche de prospecter correctement le secteur. Je me sauverais du capot monumental qui me guettais a quelques metres de la mise a l’eau, avec LE sauve-capot absolu qu’est le Chubby 35 de Illex coloris Perche.
Au final peu de poissons ont été pris, mais cette sortie aura été riche en enseignements sur ce lac extraordinaire, mais plus que tout, j’y aurais rencontré trois super pêcheurs, qui depuis sont devenus de très bon compagnons de pêche. Cela fait aussi partie de cet univers.
Vous les retrouverez donc souvent au fil de mes récits de pêche.